Convention des droits de l’homme: « tout accusé doit être informé dans une langue qu’il comprend »
L'appareil judiciaire en Guadeloupe manque d'interprètes en mesure de traduire l'anglais ou le créole. Il peut arriver qu'un justiciable passe devant des juges dont il ne connait pas la langue. Ce n'est pas de la justice-fiction, cela arrive au tribunal de Pointe-à -pitre en 2014.
- Tribunal correctionnel de Pointe-à -pitre, 6 mai 2014.
"Vous ne parlez pas français ? Malheureusement, on n'a pas d'interprète aujourd'hui". La juge se tourne vers le greffier : " vous pourriez peut-être assurer Lire [...]