Le MACTe sombre et la caravane du Tour passe

Visite-guidée, critique, du Mémorial Act donc, devant lequel sont arrivés et arrivent encore, en Guadeloupe, les bateaux de la Route du Rhum 2018. Sport, business, mémoire … c’est le mélange des genres que nous évoquions plus haut. Mélanges ou amalgames ? Cet article a déjà été publié sur le site https://karrdr.com/

« La vue depuis la Place de la Victoire est imprenable. La baie de Pointe-à-Pitre étend ses eaux de cobalt sur un monde des possibles alors que dans l’horizon se détache la silhouette encore nouvelle du Mémorial ACTe (MACTe), l’espace dédié à la mémoire de l’esclavage aux Amériques.
Le MACTe est né à la confluence d’intérêts divers et variés mais s’accordant tous à dire qu’il serait plus que temps d’exhumer les mémoires négligées des descendants d’esclaves.
Exilée dans mon désert à quelques 11 000 km de là, il m’aura fallu quatre ans avant de revenir en Guadeloupe et alors, hors de question de repartir sans avoir jeté un œil à la « boite noire » censée révéler « l’histoire et les faits » des propres mots de Pascal Berthelot, l’un des architectes impliqués dans le projet.
Pourtant, déjà l’on s’avance vers une impasse. Dès lors que la devise officielle du MACTe insiste que « la mémoire inspire l’avenir », il est bien question de s’interroger – quelle mémoire, quelle histoire et quels faits, puisque en réalité, aucun des trois n’est parfaitement compatible avec l’autre.
Et c’est peut-être de là que découle la confusion qui fait du Mémorial ACTe un enchevêtrement d’approximations, de généralisations et de distorsions historiques.
« Pensé comme un phare », « rappelant un navire » … les allégories maritimes ne manquent pas pour décrire le bâtiment de granit surplombé de « racines d’argent ». L’architecture est belle et plus l’on s’en rapproche, plus l’on a envie de s’y laisser prendre. Alors que je m’imprègne des lieux, mes pensées vagabondent.
Les millions d’éclats de quartz qui scintillent dans la lumière de midi, un pour chaque âme victime de la traite, me semblent être comme à tout jamais prisonnier, à fond de cale de ce bateau d’histoire ployant sous le poids de racines enlevées à la terre et rattachées à bout de bras à un Pointe-à-Pitre autrefois terreau nourricier. Le MACTe est un phare ; un phare qui mène à une Alexandrie agonisante. La symbolique n’appartient qu’à celui qui regarde.
Le concept du MACTe, initiative du Comité International des Peuples Noirs (CIPN), groupe aux velléités séparatistes dont le premier représentant, Luc Reinette, a appelé la construction de tous ses vœux dès 1998, puis repris par Victorin Lurel, alors Président de Région, est resté longtemps coincé dans les allées de l’Hôtel Régional.
Trop sensible, trop onéreux, trop ambitieux pour un pays qui méprise la « repentance » – ou la reconnaissance des exactions de la France, 3ème pays négrier après l’Angleterre et le Portugal. Nicolas Sarkozy mettra un frein là où François Hollande reprendra le flambeau. 83 millions d’euros plus tard, la Nation accouche : le MACTe, musée au financement incertain, est un bébé mal né, malingre, ne ressemblant ni tout à fait au père, ni tout à fait à la mère.
Victorin Lurel, lors de l’inauguration du 10 mai 2015, rassure dès les premières lignes de son discours : « il ne s’agit pas de pensée insurrectionnelle. » La vigueur du CIPN peut donc être remisée sans crainte. »

Jean Garrido dessine la face du compromis qu’est le Macte

« S ’il ne s’agit pas ici de faire revivre ma visite pièce par pièce, il me semble néanmoins important de m’arrêter sur les éléments qui m’auront paru les plus navrants.
Les jalons se posent dès l’entrée. Les visiteurs sont accueillis par quatre portraits, quatre histoires d’hommes noirs pris dans les remous du commerce triangulaire. Mais l’un d’entre eux se détache : Jean Garrido.
L’homme en tenue d’époque est un conquistador originaire du Kongo qui prit part aux expéditions espagnoles vers le Nouveau Monde. Les détails sur la vie de Garrido sont en fait secondaires – il cristallise surtout la question de la responsabilité des Africains dans le trafic et la mise en esclavage des leurs ; un argument régulièrement instrumentalisé afin de minimiser l’action des colons Européens en Afrique et aux Amériques. Sous les traits de Jean Garrido se dessine déjà la face du compromis que sera le MACTe dans son entier.
L’on s’avance alors vers une salle dédiée à l’histoire de l’esclavage dans le monde dont la pièce principale est une immense frise chronologique tubulaire et suspendue censée sûrement créer une sensation de vertige chez le visiteur. L’esclavage est un produit de la nuit des temps qui flue et reflue dans l’histoire de l’humanité.
Juste en face, un extrait vidéo de la « Controverse de Valladolid » rappelle en boucle que le destin de millions d’hommes, de femmes, et d’enfants s’est arbitrairement décidé dans une chambre étouffée de la Castille du 16ème siècle.
Un peu plus loin, après l’Arbre de l’oubli de Pascale Marthine-Tayou, l’on aborde enfin la traite atlantique. Une performance tout en minimalisme.
Des millions d’éclats de quartz scintillent dans le soleil de midi, mais nous ne savons toujours pas qui ils sont, d’où ils viennent et où ils s’en sont allés. L’on retiendra en revanche la tentative de noyer le commerce triangulaire au milieu des autres esclavages alors même que ce dernier est une industrie qui aura laissé ses griffes sur pas moins de trois continents et est un pilier du capitalisme qui régente encore nos vies.
Plus loin, un petit couloir me mène vers une autre salle, un passage qui ne se fait pas sans heurt. Sous mes pieds, des esclaves enchaînés à fond de cale se meuvent douloureusement. Parce que chaque visiteur est équipé d’un audioguide se déclenchant automatiquement, impossible non plus d’échapper aux plaintes qui accompagnent la séquence.
Que dire ? Scénographie de premier ordre qui ignore ou omet la symbolique de se voir marcher sur des corps noirs en souffrance… tout particulièrement pour les Afro-descendants. Des millions d’éclats de quartz scintillent dans le soleil de midi, mais ces âmes-témoins n’ont toujours pas gagné en humanité.
Il existe une tradition photographique et cinématographique tacite de glorification du corps noir en tourmente — elle est toujours sublimée, artistique, porteuse d’un message. Mais jamais elle n’est prise pour ce qu’elle est : du voyeurisme.
Des échanges sous le postulat de la contrainte
Les prochaines sections s’attardent sur le quotidien des esclaves. Passée une reproduction de « case », l’on s’arrête pour une nouvelle séquence vidéo avec quatre animations tentant de dépeindre la vie de tous les jours dans les champs ou les « habitations » (maison de maître).
Il ne serait pas injuste de présumer qu’en temps d’esclavage, les relations entre esclaves et maîtres se forment tout en nuances de gris. L’humain est un être complexe. Mais il ne faut jamais perdre de vue que ces échanges ne se forment que sous le postulat de la contrainte, du pouvoir et de la subversion de celui-ci.
Imaginer le destin d’une esclave de maison « maîtresse » du maître n’est pas un impossible scénario. Après tout, la survie se passe parfois de l’apparence de la guerre. En faire un portrait typique d’esclaves de maison se rapprocherait plus de la romanticisation et de l’imaginaire colonial que de la réalité de femmes n’ayant pas eu d’autre choix que de partager la couche de ceux qui possédaient droit de vie et de mort sur leurs personnes. L’on présente encore Sally Hemings comme ayant été la « maîtresse » du Président Thomas Jefferson de qui elle aura eu cinq enfants. Il ne leur accordera pourtant jamais leur liberté… »

« Peu après, l’on entre dans un espace dédié aux religions, au mysticisme ou aux éléments de spiritualité qui ont accompagné ou sont nés de la période de l’esclavage transatlantique. Je ne rajouterai pas plus d’eau au moulin qui a déjà souligné l’incongruité et la proéminence sûrement mal venue de la franc-maçonnerie. Il serait tout autant inutile de revenir sur l’immense croix qui accueille les visiteurs dans la pièce réservée aux missionnaires chrétiens.
Si j’ai, en revanche, trouvé appréciable d’accorder un panneau entier à la Santería, j’ai été étonnée que l’on n’ait su faire plus de place au Vaudou Haïtien qui nous est peut-être plus immédiat. J’ose espérer que nos accès de superstition n’ont pas interféré dans la représentation d’une religion complexe et héritée de nos ascendances africaines. Une occasion perdue de démystifier un stéréotype qui reste un point de tension de la culture caribéenne.
Le carnaval n’en réchappera pas non plus. Rio de Janeiro, la Nouvelle Orléans, Trinidad, la Guyane, la Guadeloupe, la Martinique… perdu le caractère subversif et libérateur de cette tradition largement partagée aux Amériques ; perdu au milieu d’une collection de costumes sans noms ni origines. Il ne reste plus que la fête et l’exotisme. »
Les rebelles et les abolitionnistes
« La lutte et les abolitions ne sont pas en reste. Le travail de résistance des Marrons, absolument sous-évalué n’a de parallèle que la vie de Toussaint Louverture résumée en boucles de cinq minutes. Je ne me rappelle pas que l’on fasse jamais mention de la dette injuste qu’a dû payer Haïti à la France, rançon d’une liberté qui aura coûté bien plus que de l’or à la « perle des Antilles ».
Dans une autre salle, six portraits d’abolitionnistes qui ont marqué l’histoire. Cinq hommes blancs et Frederick Douglass. Peut-être était-ce l’endroit propice pour découvrir en plus de détails qu’une note de bas de page d’autres figures qui ont donné leurs vies pour la libération des esclaves – Delgrès, Harriet Tubman, Queen Nanny et tous les autres. Et j’insiste sur toutes les femmes complètement effacées par l’histoire et par le MACTe.
Bien sûr ces cinq hommes blancs ont certainement joué un rôle politique dans l’abolition des esclavages. Seulement, en leur accordant une telle place au détriment d’autres, c’est jouer le jeu du white saviorism, et signifier explicitement que la liberté a été magnanimement accordée aux esclaves alors que chaque centimètre en a été arraché à la force de rébellions réprimées dans le sang.
C’est effacer la lutte, les morts, la ténacité, le courage de personnes qui n’ont pas attendu que les idées humanistes du mouvement abolitionniste se propagent en Europe et aux Amériques.
Il semble que la Ségrégation, Jim Crow et le Ku Klux Klan soient les principales représentations de la vie post-esclavage. Qu’en était-il dans les Antilles Françaises ? Darboussier et ses travailleurs venus du monde entier sont la seule réponse que nous obtiendrons. A croire que la vie dans les colonies est complètement abstraite, absente de l’Europe autrement que pour ses productions agricoles.
Quid de Félix Eboué ? Quid de Frantz Fanon ? Quid de tous ces hommes partis jouer les chairs à canon pour la France ? Quid de la départementalisation ? Quid du drame de Mai 67 ? Du drame du BUMIDOM ? Des millions d’éclats de quartz scintillent dans le soleil de midi, mais ces damnés de la terre continuent de n’avoir ni noms, ni histoire.
Et pour terminer, une mosaïque murale entre pinacothèque et cabinet de curiosités se veut hommage au Mouvement Rastafari, sans faire mention une seule fois de l’anticolonialisme qui l’anime ; sans faire mention une seule fois de l’influence de Marcus Garvey dont on parle pourtant quelques tableaux auparavant. Un exploit de haut vol.
Il convient également de souligner que de n’aborder Marcus Garvey que sous l’angle de l’échec de la Black Star Line relève au mieux de l’insuffisance, au pire de la malhonnêteté intellectuelle.
La visite s’achève sur la galerie des portraits – un long couloir dédié aux personnages importants de l’histoire des luttes pour l’égalité entre les peuples. Malala Yousafzai a toute mon admiration, mais je ne suis pas convaincue de sa place dans une exposition permanente sur le thème de l’esclavage transatlantique. Ou était-ce une façon de compenser la représentation minimaliste des femmes qui ont pris part au combat ?
Le Macte table sur la réaction émotionnelle du public
Deux heures après le début de ma visite, je ressors du labyrinthe perplexe, la tête pleine de doutes. Avec moi, une amie de toujours tout aussi ébranlée. Nous discutons.
Immédiatement, une chose nous paraît évidente : Le MACTe table sur la réaction émotionnelle vive de son public, et ce peut-être au détriment même de « l’histoire et [des] faits ». Alors que l’on met l’accent sur l’expérience sensorielle aidée de vidéos et d’animations, les informations permettant la remise en contexte ou l’approfondissement du sujet manquent cruellement.
Aborder la piraterie à l’aide d’une mise en scène totalement théâtrale et mentionner Black Caesar I et Black Caesar II, sans en expliquer ni la pertinence, ni le fonctionnement, ou l’importance dans l’histoire des Amériques démontre une volonté générale de, non seulement nager à la surface, mais aussi de faire oublier le vide intellectuel présenté au public.
En tant que visiteur, en tant qu’Afro-descendante, surtout en tant que Guadeloupéenne ayant un tant soit peu navigué le sujet, je suis profondément choquée par cette vitrine – il n’existe qu’un lien ténu entre les 38 pièces de l’exposition permanente qui toutes, l’une après l’autre, passent à côté de l’essentiel, offrant un résultat final globalement disjoint.
Interviewé par le site Jeune Afrique le 07 juillet 2015, Jacques Martial, Président du Mémorial ACTe, explique : « C’est un lieu de débat conçu pour que la société s’exprime et si elle le fait, tant mieux. Aujourd’hui, [le MACTe] existe, ce n’est plus une idée abstraite et la population guadeloupéenne va pouvoir se l’approprier. Cela va entraîner de nouvelles questions et de nouveaux sujets. Les générations actuelles ont besoin de faire la paix avec cette histoire, pour ne pas rester dans le fantasme, pour pouvoir partager, pour ne pas vivre ce que j’ai vécu et qui travaille pernicieusement la société le long d’une importante faille émotionnelle, pour pouvoir maîtriser leur destin et celui de leur île. »
Mais est-ce vraiment ce qui s’accomplit ici ?
 »
 » Ne pas piétiner la fierté des maîtres »
« Toujours dans son discours d’inauguration, Victorin Lurel parle avec emphase de « Vérité et Réconciliation », de « pardon », refuse que le MACTe soit un « lamentarium ». Il nous exhorte encore à ne pas « comparer les échelles de souffrance et la gravité des crimes », certainement pour ne pas « piétiner la fierté de l’ancien maître ».
Et l’on comprend alors que cette exposition et ses supposés bénéfices n’existent pas vraiment pour ceux qui en financent le réceptacle. Il devrait pourtant être possible de regarder les yeux dans les yeux l’histoire coloniale de la France. Apaiser ne peut pas se faire le synonyme de cacher, aussi joli l’écrin soit-il.
Le choix de se faire le centre culturel dédié aux esclavages – un trésor infini de curation – se transforme alors comme une opportunité de balayer sous le tapis des tranches d’histoire dont on voudrait se débarrasser. Ici, c’est tout un pan du roman national que l’on réécrit assumant seulement du bout des lèvres ce que l’on ne peut décidément plus dissimuler. Si le but était de rendre hommage aux hommes et femmes qui ont péri sous le joug de l’esclavage ou dans les feux de la résistance, ce travail s’est mué en un affront à la mémoire de ces victimes et de ces héros sans noms.
En changeant de statut – le MACTe devient un Établissement Public de Coopération Culturelle – la Région Guadeloupe espère pouvoir en alléger le coût de fonctionnement qui reste principalement à sa charge… ce qui lui permettrait également de développer sa programmation scientifique et culturelle. Je ne peux m’empêcher de penser que c’est une porte ouverte sur un meilleur contenu ou des compléments qui pourraient satisfaire le premier public du MACTe : les Antillais.
Il serait dommage de penser que l’on en apprendrait plus sur l’histoire de l’esclavage sur Wikipédia, mais avec un tel passé, il n’est pas étonnant de ne récolter que du chiendent sur les ruines de Darboussier. »
« La mémoire inspire l’avenir » … « l’histoire est une démarche »
« La question a été posée dès le début : quelle mémoire, quelle histoire et quels faits ? La mémoire est capricieuse et subjective – elle flanche et n’est pas toujours exacte. L’histoire est à la mesure des récits qui nous sont parvenus, de nos trouvailles, et de l’interprétation que nous en faisons. Et les faits n’ont de valeur que par ce que nous voulons leur faire dire. Produire un travail juste et dépassionné à propos de l’esclavage borde ainsi quasiment à l’impossible.
Selon Pierre Nora, historien français et Académicien reconnu pour ses travaux sur le « sentiment national » et sa composante mémorielle, « l’histoire est une reconstruction problématique et incomplète de ce qui n’est plus ; elle n’est pas la vérité absolue, mais une démarche » ; une sorte de calibrage de l’histoire afin de la faire correspondre à l’image que se fait une nation d’elle-même.
Alors si le MACTe devait générer de nouvelles questions, il s’agirait tout d’abord d’interroger la démarche – le cheminement et ses parti-pris – qui a mené à la concoction de cette exposition permanente.
Parce que permanente, elle vient s’inscrire comme une version définitive et arrêtée de ce qu’est l’esclavage aux Amériques dans les mémoires individuelles des quelques centaines de milliers de visiteurs qui auront fait le déplacement. Alarmant.
Cette nouvelle mémoire vive se bâtit en réalité sur des pans d’amnésie collective. Maurice Halbwachs, sociologue Français et pionnier de la mémoire collective, explique qu’il existe une réelle différence entre « histoire », qu’il définit comme une mémoire morte et « mémoire collective » qui influencerait l’identité actuelle d’un groupe et constituerait un enjeu identitaire majeur pour ce dernier.
Quelle est donc la mémoire collective que l’on cherche à préserver au MACTe, si ce n’est l’une si caricaturale qu’elle ne peut inspirer qu’un avenir d’égale valeur.
Entre histoire et mémoire habite le fait, parangon de toute démarche rigoureuse et scientifique. Mais alors que la mémoire réinterprète le fait, l’histoire s’en accommode en fonction de ses besoins. Que reste-il donc au MACTe ?
Le MACTe est un crochet du droit et j’ai les oreilles qui sifflent. A défaut d’autre chose et comme l’indique son nom, il est bien le coffre-fort d’une mémoire publique qui ne saurait être à la fois collective et plurielle.
A peine en construction, le MACTe s’enfonçait déjà inexorablement dans les eaux de la Darse sans que rien ne puisse endiguer le phénomène. Peut-être est-ce un message, un signe, de laisser les eaux engloutir ce vaisseau et la mémoire fallacieuse qu’il contient avec lui comme tant d’autres mémoires, vraies celles-là, gisent au fond de l’Atlantique. »

Une réflexion sur « Le MACTe sombre et la caravane du Tour passe »

  1. Une excellente analyse t critique de ce « MACHIN » qui caractérise la négation de l’entreprise esclavagiste qui a sévit pendant 4 siècles sur nos terres. Il ne reste qu’à célébrer les bienfaits de l’esclavage pour que la boucle soit bouclée.

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